Véronique Le Boucher est Carrément Papier !

Carnets en reliure contemporaine
et collages artistiques

FAQ – Prix et lieux de vente

Expos de la saison

Oyé ! Retenez bien la date et le lieu du dernier salon 2024  :

  • 30 novembre et 1er décembre 2024 : Salon des métiers d’art, Eglise Saint Nicolas de Caen (14).

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Tarifs des produits

Marque pages : de 8€/14€ selon les modèles.

Petits carnets rechargeables : de 24€ à 35 € selon les formats, les matériaux utilisés et/ou le travail nécessaire.

Cahiers A5 rechargeables : 40€/45 € selon les modèles, tous fournis avec 4 cahiers.

Carnets pleins entièrement cousus main : de 35€ à 45 € selon les formats, les matériaux utilisés et/ou le travail nécessaire.

Tirages d’art : de 15€ à 70 € selon formats. Tirages numérotés, édition limitée, prêts à encadrer avec passe-partout. Impression professionnelle par giclée sur papier Hahnemüle PhotoRag Bright White 310g.

Collages originaux : 125€. Collages originaux sur papier fort 425g, gel médium mat et acrylique – Pêts à encadrer avec passe-partout crème.

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Circuits de vente

Je travaille à Cherbourg et j’expose régulièrement dans la région normande.

Je vends mes produits et créations sur des événements physiques : boutiques éphémères, expositions diverses, principalement des salons de métiers d’art

Les lieux d’exposition changent régulièrement en fonction de l’actualité et des saisons.

Pour être tenu informés des expositions et des lieux d’exposition : laissez-moi vos coordonnées sur ce formulaire.

Je vous enverrai les informations à chaque nouvelle saison (non je ne pratique pas le spam, ni l’envoi de mails intempestifs… Vous pourrez vous désabonner à tout moment d’un simple clic, et promis je n’inonderai pas votre messagerie !! 😙)

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Organiser une vente privée, chez vous ou dans votre établissement

C’est tout à fait possible ! Je peux venir chez vous à votre domicile, ou dans vos locaux professionnels sur invitation du comité d’entreprise.

Dans ce cas je vous invite à m’en dire plus via ce formulaire de contact.

N’hésitez pas à m’en dire plus sur votre projet : la date et le lieu souhaité, qui seraient les participants, ou les autres exposants attendus, et ce que vous en attendez.

Je vous répondrai en retour pour en discuter plus longuement et vous indiquer mes possibilités.

Me contacter pour exposer

Je serais bien entendu très heureuse d’exposer avec vous, dans la mesure de mes possibilités.

Nous pouvons en échanger via ce formulaire de contact.

N’oubliez pas dans ce cas de m’expliquer le contexte de votre exposition, le lieu et la date à laquelle elle est prévue, le profil des exposants et des visiteurs attendus, les conditions d’inscription.

Je vous répondrai en retour pour en discuter plus amplement!

Passer une commande personnalisée

Je travaille rarement sur commande, car l’artisanat n’est pas ma seule activité et mes possibilités de commandes sur mesure sont assez restreintes.

Mais si un projet vous tient à coeur, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire ci-dessous.

Nous étudierons cela ensemble et je vous indiquerai si je suis en capacité (ou non) de réaliser votre projet, si oui à quel tarif et dans quels délais !

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Mon atelier est-il ouvert au public ?

Malheureusement non, mon d’atelier n’est pas ouvert au public.

Je suis artisane d’art en micro-entreprise et je travaille en ville à mon domicile, dans mon grenier que j’ai spécialement aménagé à cet effet.

A mes débuts j’ai accepté les sollicitations pour organiser des porte-ouvertes, mais venir à mon atelier : c’est visiter mon domicile, en passant par tous les étages de la maison et par toutes les pièces de vie. Ce n’est confortable ni pour mes visiteurs, ni pour ceux qui vivent ici.

Mes produits sont donc visibles uniquement sur leurs espaces d’exposition et de vente.

Et quand je le peux, j’installe une table de travail sur mon stand : cela vous permet de discuter avec moi sur les process de création, et de voir une partie des étapes de fabrication.

 

Comment je calcule mes prix ? Et est-ce que j'en vis ?

Un micro-artisan vit-il réellement de son activité créative ?

Et rentre-t-il dans ses frais ?

Pour répondre à cette question qu’on me pose trèèèès souvent…  Une question que pourtant on ne pose pas aux autres corps de métiers ! 😉

L’artisanat créatif (ou l’artisanat d’art créatif) est un secteur particulièrement dur, coûteux en énergie et très précaire financièrement.

Et je n’ai aucun problème à le dire : personnellement, je n’en vis pas

Comme la quasi-totalité des artisans créateurs autour de moi : pour exercer sereinement cette activité, je dois m’appuyer sur une autre source de revenus.

– Pour ma part c’est mon conjoint qui assume les principales dépenses du foyer ; je mesure d’ailleurs pleinement ma chance d’un tel soutien. Je suis également salariée à temps partiel, comme animatrice sur un Groupe d’Entraide Mutuelle.

J’aime mon activité artisanale. J’en apprécie la variété des tâches, l’ambiance des expos, la qualité des relations sur les salons avec les visiteurs, les clients et les autres exposants… Bref c’est un secteur qui m’anime…  Même si effectivement ça implique de travailler dur sans pleinement en vivre. 

Comment un artisan calcule-t-il (ou devrait-il calculer) ses prix ?

De la même manière que pour n’importe quel produit vendu ailleurs ! 😜 En intégrant :

La matière première : celle qu’on voit, celle qu’on ne voit pas…

Les frais d’entreprise… Comme les assurances par exemple… Ou les frais annexes de communication…

Les investissements logiciels et matériels (tout le matériel et même le mobilier dont on a besoin pour travailler, fabriquer, communiquer, photographier, diffuser, vendre)…

→ Les frais d’inscription ou de loyers sur les espaces de vente… Et aussi les frais de vente et les commissions… qui viennent toujours en plus !

Je ne fais que très peu d’expos. Personnellement dans mes prix je ne compte pas mes déplacements (carburant, entretien et usure du véhicule, frais personnels  sur place). Si je devais augmenter mes déplacements, je devrais les rajouter.

Il y a aussi les taxes et cotisations sociales obligatoires…

Il faut aussi rajouter une marge pour couvrir les aléas, les vols, les pertes de colis, les dégradations sur les stands… Et  avoir un minimum de trésorerie pour faire face aux imprévus.

Et bien entendu : il faut intégrer le temps de fabrication… Normal.

Mais mais MAIS

Dans le travail à prendre en compte : il n’y a PAS QUE le temps de fabrication !

Dans une entreprise, tous les acteurs de la chaîne doivent être payés de leur travail :

→ L’ouvrier qui fabrique les produits validés et destinés à la vente…

Le créatif toujours en veille, celui qui réfléchit sur les nouvelles idées, qui mulitplie les expériences et les essais, et qui réalise les maquettes soumises à validation…

La secrétaire qui rédige tous les textes de l’entreprise, répond aux appels et aux messages, qui remplit les dossiers de candidature et qui en assure le suivi…

Le comptable qui assure la gestion quotidienne et la facturation, qui doit constamment chercher de nouveaux fournisseurs, qui passe beaucoup de temps à comparer les prix et qui s’occupe de tous les achats nécessaires à l’entreprise…

Le manutentionnaire / livreur, qui assure toute la logistique dans l’atelier et qui effectue la livraison en boutiques ou chez le client…

La femme de ménage : on en parle de tout ce qu’il faut nettoyer et ranger sur une activité de fabrication artisanale ?

Le chef monteur / décorateur / étalagiste, qui peut passer des heures à dénicher ou à fabriquer lui-même le bon matériel d’exposition, qui assure la manutention sur l’installation et le remballage sur  les salons, qui est responsable de la bonne mise en valeur des produits, quitte à devoir remanier plusieurs fois le stand en cours de salon ou entre deux salons…

La graphiste / chargée de communication, qui s’occupe des publications sur les réseaux sociaux, qui configure et met en place le site vitrine et la page de l’entreprise, qui prend les stands et les produits en photos, qui met en forme les flyers et les affiches, et qui s’assure qu’on parle bien de l’entreprise dans les médias locaux…

Le chargé de vente qui est présent en boutique ou sur les salons, qui s’occupe de la rotation et de l’actualisation des produits, qui finalise les commandes, et qui emballe, encaisse, assure le suivi…

Et le directeur qui organise le travail, qui s’assure que tout est en ordre et que tout sera prêt à temps, qui doit constamment être en veille sur l’actualité du secteur, qui doit sans cesse trouver des nouvelles perspectives pour faire évoluer – et durer – l’entreprise, qui doit aussi être en veille sur les obligations légales et sur l’actualité juridique car il est responsable de tout devant la loi.

Toutes ces tâches sont nécessaires…  qu’on soit entrepreneur solo, ou qu’on aie toute une équipe derrière soi.

Et si on regarde bien, l’ouvrier en charge de la fabrication n’est qu’une petite partie de l’équation.

Je me souviens que la CMA m’avait dit – lors du stage préalable à la création d’entreprise – que la fabrication ne représente QUE la moitié (voire moins…) du temps total de travail nécessaire à la vente d’un produit… 

C’est aussi ce que j’ai pu observer.

Quand un produit artisanal nécessite une heure de fabrication : il faut systématiquement rajouter une autre heure de travail pour la réalisation de toutes les autres tâches nécessaires à sa création, sa gestion, sa promotion et sa vente.

C’est ce que je fais. Dans la réalité, je pourrais même rajouter plus que ça. Exposer sur des salons, c’est passer des jours entiers à piétiner dans le froid, la chaleur, l’humidité et les courants d’air… En plus de toute la manutention nécessaire. Et ce n’est qu’une partie des tâches annexes nécessaires.

Ne croyez pas que la vente en ligne est moins chronophage en tâches annexes : pour réussir à être visible, il faut déployer en ligne une énergie et une présence de fou sur les réseaux sociaux. Ce qui n’est pas mieux !

Dans ces conditions : rajouter une heure seulement de tâches totales annexes pour chaque heure de fabrication… Ça n’a rien d’exagéré.

Ces heures de tâches annexes, qui sont nécessaires à la vente du produit en plus de la fabrication, sont donc rémunérées  sur une base forfaitaire, calculée au plus juste et appliquée de manière proportionnelle.

Si le produit ne prend que 5 ou 15 minutes à fabriquer, on ne rajoute que 5 ou 15 minutes. Comparé aux heures passées sur les salons… C’est donné. 😉 

Mais c’est important de les intégrer.

Car rémunérer l’ensemble du travail : c’est NON NÉGOCIABLE et ça vaut pour toutes entreprises et pour les activités, y compris pour les micro-artisans.

Quand vous achetez une baguette à la booulangerie, vous ne rémunérez pas que l’ouvrier qui l’a pétrie et cuite : vous rémunérez aussi la vendeuse, et toutes les petites mains qui sont autour.

Bref les prix sont justes :

Justes pour la réalité du travail de l’artisan, qui doit bien rémunérer toutes ces tâches invisibles pour le client.

Et ils sont justes aussi pour le client, parce qu’on ne pratique pas des prix aussi élevés qu’on le pourrait si on devait intégrer toutes les heures effectivement passées.

Je ne vis pas de mon activité, mais au moins : quand je vends un produit, je rémunère à minima le travail réalisé pour ce produit.

Oui, c’est un métier passion…

Certains nous disent parfois qu’on se fait « juste » plaisir… Et qu’à ce titre, ou au titre d’une certaine conception du métier passion, nous ne devrions pas compter notre temps dans nos prix.

Mais ça, c’est « juste » l’avis de visiteurs qui aimeraient « juste » payer la matière première, sans avoir à rémunérer le travail qui va avec. 😉 

Car si c’est bien un métier passion, c’est surtout parce qu’il faut être très (vraiment TRÈS !) motivé et aimer profondément ce qu’on fait, pour pouvoir durer sur une activité aussi exigeante que celle-ci.

Mais c’est bien un vrai métier : avec son cadre, ses obligations, ses contraintes, ses compétences développées, ses joies comme ses difficultés.

Et comme dans tous les métiers… y compris ceux exercés par les fameux clients qui aimeraient ne pas avoir à payer le montant du travail… il faut bien intégrer notre temps de base dans nos prix, pour pouvoir être rémunérés. 😊

Pourquoi est-ce que je ne vends PAS en ligne ?

La vente en ligne s’est tellement développée depuis le COVID qu’on me dit souvent qu’en excluant ce circuit, je me prive ainsi d’une source complémentaire de ventes.

Dans les faits : ceux qui insistent le plus (et qui sont le plus convaincus d’une possible économie de temps et de moyens)… sont également ceux qui ne sont pas eux-mêmes en situation de vente de créations… ni présentiel… ni en ligne ! 😉

Bref on me demande souvent d’expliquer les raisons de mon choix. 

Il n’y a rien de commun entre la vente en présentiel et la vente en ligne !

TOUT y est différent :

  • L’organisation du travail… 
  • La zone géographique…
  • Les conditions d’exercice…
  • Le matériel à utiliser…
  • Les tâches à réaliser…
  • Les connaissances à acquérir…
  • Les compétences à développer…
  • Les réseaux à investir…
  • La gestion des stocks..
  • La présentation des produits…
  • La manière de communiquer…
  • La relation clients…
  • L’emballage et le packagin…
  • Et même la législation de vente !

Ce n’est PAS une continuité de ce qu’on fait déjà en boutiques partagées ou sur les expos :  car pour vendre en ligne, on ne peut s’appuyer NI les services, NI sur les supports, NI sur les outils de la vente en présentiel.

Donc pour espérer vendre en ligne, il faut tout créer… en repartant de zéro.

C’est un investissement important, avec :

Des coûts supplémentaires (plateformes de vente, ou frais de site perso, investissements spécifiques logiciels ou matériels), qui viennent EN PLUS de tout ce qu’on dépense déjà abondamment en présentiel…

Une dépense folle de temps et d’énergie (la vente en ligne exige une auto-formation importante et une présence constante et extrêmement chronophage sur les réseaux)… qui vient EN PLUS d’un travail déjà bien chornophage sur les expos, en boutiques partagées ou sur les salons…

→ La pression des publications quotidiennes sur des réseaux… Sur des canaux qui viennent EN PLUS de ce qu’on fait déjà pour communiquer en local (Instagram et TikTok EN PLUS de Facebook)…

Des obligations légales de vente supplémentaires et totalement différentes à celles qui régissent la vente en présentiel (délais de rétractation, mentions légales, taxe sur les emballages, formulaires de douanes…)…

Et je ne parle pas de l’arrachage de cheveux pour gérer un même stock à deux endroits en même temps !

Au final et pour éviter tout risque d’erreur, tous les créateurs  concernés par la double vente se retrouvent à devoir faire aussi le choix d’un double stock : avec un stock différent pour chaque circuit.. Et – de ce fait ! – encore plus de produits à fabriquer. Sans même savoir si on réussira à vendre ce stock supplémentaire.  

C’est vrai dans l’autre sens : vouloir faire des expos et des marchés quand on vend déjà ligne, ça veut dire : investir dans du matériel d’expo coûteux (jamais rentabilisé si on expose peu), devoir être présent plusieurs jours d’affilée sur son stand sans pouvoir être sur les réseaux ou dans son atelier, devoir passer beaucoup de temps à travailler ses réseaux professionels pour exposer sur les endroits intéressants, sans même savoir si cette débauche de moyens nouveaux apportera vraiment quelque chose en plus à ce qu’on gagne déjà en ligne. 

En résumé :

Vendre en ligne n’est PAS la continuité naturelle de la vente en présentiel… C’est même le contraire : c’est un tout autre métier.

→ Chacun nécessite un plein investissement et ni l’un ni l’autre ne s’improvise.

Il n’y a AUCUNE économie de temps ou de moyens à vouloir être sur les deux…

→ C’est surtout une pression en plus, un canal en plus, du temps en plus, des frais en plus, et un stock spécifique à produire en plus.

→ Et vouloir être sur les deux circuits, ça revient seulement à disperser ses forces et son argent dans des directions totalement différentes.

Etre sur les deux circuits : double travail, double peine !

Quand on augmente les frais et le temps de travail nécessaire à la vente de son produit, très logiquement : ça devrait AUSSI augmenter nos prix.

Bien sûr, personne ne fait ça. 😉

Les prix ne reflètent donc pas l’augmentation du travail et des frais générés par la présence sur les deux circuits.

Ce qui veut dire que le créateur réduit encore un peu plus sa rémunération. Bref au lieu d’améliorer sa situation financière, ça ne fait que lui mettre plus de pression, en le précarisant encore un peu plus.

Oui mais : ne vendrait-on quand-même pas un peu plus en étant présent sur les deux circuits ?

Pour ce que j’en ai testé et me concernant : NON.

J’ai testé : sur Etsy… Avec mon propre site… sur une boutique permanente… et sur des ventes en ligne éphémères…

A chaque fois : créer ma boutique en ligne a été un travail énorme, beaucoup d’énergie sur les réseaux et des frais supplémentaires pour seulement… quelques ventes en plus. 

Personnellement : je ne connais AUCUN artisan qui arrive à vivre de son activité en ligne… Car la vente en ligne est – en réalité – aussi difficile qu’en présentiel… sinon plus !

Mais comme les difficultés sont spécifiques à chaque circuit : à vouloir être sur les deux, on ne se facilite pas les choses… On se rajoute simplement des difficultés en plus.

Les marques qui y arrivent ont des équipes entières dédiées à cet effet…

Et ce qu’elles ne disent pas, c’est que pour être rentables : elles doivent vendre à des volumes que seule la revente permet.

Bref c’est possible parce qu’elles ont pu injecter des capitaux, des moyens humains, et surtout parce que ces marques ne fabriquent rien de ce qu’elles vendent sur les circuits : elles peuvent se consacrer uniquement à la vente, sans aucune limite de production, et pour cela elles font appel à multiples fabricants dont elles ne prendront que les produits qui se vendent le mieux.

Pour ma part je suis en micro-entreprise, je travaille seule, je ne fais pas de revente car je fabrique moi-même mes produits, et… mon temps n’est pas élastique.

Je me concentre sur les circuits de vente qui me conviennent le mieux.

C’est donc en présentiel que je suis. 😊

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